La vida de Alex Benito [PES 2012]

Dans le quartier du Nervión à Seville, il est 6h00 du matin quand Xavier et Silvia partent en direction de l'hôpital San Juan de Dios de Sevilla. N'habitant pas loin, ils furent le trajet en moins de 15 minutes et Silvia donne naissance à leur premier enfant, Alex. Le docteur annonce aux jeunes parents que leur enfant est en bonne santé, un jour inoubliable pour Xavi Benito, le père fan du club de Seville.



Le Nervión est un quartier de la ville de Seville, dans la province de Seville, dans l'autonomie d’Andalousie et en Espagne. Ce quartier est placé au centre de la ville, il est un centre économique important, et il y contient des lieux très important pour la famille Benito. Le père de famille travaille à la fabrique de bière Cruzcampo, fondée en 1904, c'est une usine importante du Nervión pour les touristes. La mère travaille au Nervión Plaza, en tant que caissière dans ce centre commercial placé juste à côté du stade Ramón Sánchez Pizjuán, le rendez vous des fans du Sevilla Fútbol Club.



La famille à utiliser toutes ses économies pour s'abonner pour la 7e année consécutive au club Sevillan. Cette saison là, Diego Maradona est à Seville, le meilleur joueur de tout les temps à quitté Napoli pour venir à Seville en cette année 1992, une date qui sera inoubliable pour Xavi Benito, la naissance de son fils et le meilleur joueur de la planète qui joue pour son club favori. C'est l'entraineur Carlos Bilardo qui a permis à Seville de recruter Maradona.

Alors que le jeune Alex a déjà fêté ses 3 ans, son père allait vivre l'une des plus grande déceptions de sa vie, le FC Seville qui est rétrogradé en Seconde Division. Comment est-ce possible, après le passage de Maradona en tant que joueur, ou de Luis Aragonés en tant qu'entraineur qui qualifia le SFC en Coupe de l'UEFA un an plus tôt ?

La Loi du Sport obligeait les équipes, qui se convertissaient petit à petit en Sociétés Anonymes Sportives, a présenter des avances financières en prévision de dettes avant le 1er août 1995. Pour diverses raisons, le FC Séville et le Celta Vigo ne purent pas respecter les délais, et furent "administrativement" rétrogradés en Segunda Division B.



La famille Benito, mis à part le petit Alex encore trop jeune, sortent dans les rues de Seville pour manifester, puisque la direction de Séville affirma que l'avance financière avait été payée à temps.

Au final la pression des supporters a porté ses fruits, puisque le club de Seville, ainsi que le Celta Vigo dans le même cas, resteront bien en Primera Division. Pendant 2 ans, la Ligue s'est donc jouée à 22 équipes dans le championnat. A la fin de la saison, l'actionaire principal du club, González de Caldas, et son entraîneur, José Antonio Camacho, ont amené le club à la ruine économique et sportive, le FC Seville n'a pas pu échapper cette fois à la relégation, ce jour là, Xavi Benito rentre en larmes chez lui après écouté cette information au poste de radio...

Le jeune Alex Benito va faire sa rentrée et cette année c'est décider, il va jouer au football. Accro au FC Seville, une passion transmise par toute sa famille, il voit lors de la saison 1999 / 2000, le club SFC remonter en Première division, grâce à une victoire sur Villarreal. Xavi Benito veut faire entrer son fils dans l'école du Sevilla FC, mais l'inscription est trop chère.

Son père l'inscrit donc dans la ville voisine à quelques kilomètres de Seville, dans le club de Dos Hermanas. Ce jour là, après l'école, Alex est tout content de chausser ses crampons et de mettre son tshirt d'entrainement, avant de rejoindre son premier entraineur; Rubén Perez Colacao.



Rubén P.C. "Nous accueillons cette saison un nouveau joueur, c'est Alex ! Quel poste joues-tu Alex ?"
Alex B. "Je suis plutôt un joueur offensif monsieur, mais c'est la première fois que je fais du foot en club"

Attentif, Alex écoute bien les consignes de Rubén, avant de faire un petit match. Xavier, son père, l'attend au bord du terrain. Au coup de siflet, Alex raconte son premier entrainement sur le chemin du retour...

Aujourd'hui, samedi 30 septembre 2000, notre premier match de championnat, nous accueillons l'équipe voisine de Alcalá de Guadaíra, un premier match de championnat important pour l'entraineur. Mais aujourd'hui, je ne suis pas titulaire, je comprend je viens d'arriver.

vs

Au cours d'une première mi temps nulle et vierge, Rubén fait entrer Alex à la place de d'Adrían, le colombien de l'équipe.
L'arbitre siffle la fin du match, j'ai n'ai pas pu marquer, mais mon copain d'école à Seville, Iván a permis a notre équipe d'égaliser.

Dans les vestiaires, le coach me dis que j'ai fais une bonne entrée en jeu. Mais ce n'était pas du goût d'Adrían, l'atout offensif
de l'équipe depuis qu'il est jeune "Hey Alex, l'attaquant ici c'est moi, alors soit tu joue à un autre poste, soit tu va voir ailleurs".

Aucune réponse de la part d'Alex qui n'est pas là pour lui voler la place, mais qui compte se faire plaisir au foot.

Pour la deuxième saison, Alex Benito continuera à jouer pour le club de Dos Hermanas CF, son entraineur Rubén lui a donné sa chance, aux côtés du Colombien basculant son jeu à 2 attaquants. Le club termine en modeste 5e place sur 10 participants de la poule de la région de Seville.



Comme chaque week end, la famille se rend à Sanchez Pizjuan pour acceuillir le Real Madrid, ce sera difficile, c'est la première
fois qu'on verra la nouvelle recrue, Zinedine Zidane. Par une passe décisive, c'est lui qui donne la victoire au Real. Une mauvaise soirée pour Alex, mais qui apprend.

Alex n'a encore que 9 ans, mais il a un sens de l'observation aiguisé. Il voit comment se déplacent les joueurs sur le terrain,
et tente de le reproduire en match avec ses copains. Cependant par manque de physique il n'est pas souvent décisif avec son club.

Le jour de mon anniversaire ! Aujourd'hui, Alex Benito fête ses 12 ans, ce passioné du FC Seville
est maintenant footballeur du Dos Hermanas CF depuis 4 ans, et a gagné le coeur de son entraineur Rubén. En ce qui
concerne son rival colombien, il a été accepté au centre de formation de Malaga CF, sous l'admiration du jeune Alex.



Mais ce soir, avant de fêter mon anniversaire, il y a un match important contre le rival voisin, le FC Seville. Mes copains
et moi sommes impressionnés mais l'an dernier aussi on avait joué contre eux, ils sont très fort.

Le match se termine par une défaite 3 - 0, un anniversaire salé ce jour là, même si j'ai pu toucher le poteau adverse.
Rubén nous a tous félicité, notre club semble être une famille, les autres sont plus professionnels et ne semblent pas
prendre de plaisir, ils sont concentrés et ne parlent pas trop.

Je rentre à la maison, j'avais une lettre assez spéciale parmi celle de la famille...

C'est alors que je me penche sur cette lettre, étrange puisque j'ai immédiatement reconnu le logo
du Recreativo de Huelva, je m'attendais à tout sauf à .. Bon j'ouvre cette lettre.

Spoiler:

Des frissons ont traversés mon corps, moi professionnel ? C'est une blague ? Je nous pouvais pas y croire, mais mon père
Xavi Benito a ressenti beaucoup d'honneur et de satisfaction, cependant fin connaisseur des méthodes de recrutement
en Espagne, il pense que ce ne serais pas un mauvais choix. Et son fils Alex est du même avis, il est bien trop jeune
pour partir dans un centre de formation / collège.

" Je suis très bien ici à Dos Hermanas et je m'entend bien avec mes coéquipiers et mon entraineurs, si je pars là bas je ne
verrais plus personne, et je n'irais plus à Sanchez Pizjuan voir mon équipe préférée." Hop, poubelle ... avec quelques regrets.

Je suis toujours un joueur de Dos Hermanas et notre saison se déroule bien, mais ce soir c'est le plus beau jour de ma vie, avec ma famille nous sommes à Pizjuan pour la finale de la Coupe de l'UEFA.



Sevilla termine deuxième du groupe H derrière Lille et se qualifie pour les seizièmes de finale de l'épreuve. Il y élimine le Lokomotiv Moscou. Ensuite c'est au tour de Lille en huitième de finale, le Zénith Saint-Pétersbourg en quart de finale et Schalke 04 en demi-finale, puis cette finale contre Middlesbrough.

Une victoire 4 - 0, qui restera a jamais dans mon coeur, nous avons fait la fête toute la nuit dans les rues de Seville, j'avais 13 ans,
c'est le genre de souvenir qui marque une vie. Mon père lui parlais de "miracle"

Après avoir gagné cette Coupe de l'UEFA, nous rencontrons le vainqueur de la Champions League en
Supercoupe d'Europe. Un jour historique.

Le pire jour de ma vie est arrivé. Après avoir enchainé une nouvelle Coupe de l'UEFA, une Copa del Rey et une
Super Coupe d'Espagne, le premier match de la saison a été un choc terrible à Sanchez Pizjuan, et dans le monde entier.



La première journée contre Getafe a été un drame terrible, j'étais au Stade quand Antonio s'est écroulé. Après avoir été
la meilleur équipe du monde en 2006, nous étions intouchable et rien ne semblait pouvoir nous arrêter, jusqu'à ce jour...

Réanimé sur la pelouse, il est victime de quatre autres arrêts cardiaques dans les vestiaires. Transporté à l'hôpital Virgen del Rocío de Séville dans un état grave, il y fait un nouvel arrêt cardiaque, puis est placé en soins intensifs. Les médecins découvrent une dysplasie ventriculaire droite arythmogène3. Il meurt finalement le 28 août des complications de ses troubles cardiaques.



En hommage je souhaite diffuser quelques photos. Vu son potentiel il aurait été incontournable au jour d'aujourd'hui, avec Seville et avec la Roja. ANTONIO SIEMPRE CON NOSOTROS

17 ans et ma carrière de footballeur s'éloigne, toujours à Dos Hermanas depuis mon enfance, je joue
aujourd'hui en moins de 18 ans dans un championnat assez relevé d'Andalousie. J'ai la confiance des coachs et la saison
touche à sa fin, nous sommes en finale de la Coupe d'Andalousie contre le FC Seville. On va affronter les jeunes pousses
de mon club de cœur, une motivation supplémentaire pour moi et mes coéquipier.



Voici la photo de notre équipe avant la rencontre. Nous avons perdu 3 - 0, impossible de passer, une défense trop solide,
des milieux qui me donnent aucun ballon, j'ai passé plus de temps à marcher qu'à courir, j'ai du toucher plus de ballon à la mi
temps que pendant le match, une grosse déception, mais content d'avoir joué contre peut être des futurs joueurs du FC Seville,
je pense qu'aucun d'entre nous n'a pu taper dans l'oeil de quelqu'un.

La saison se termina ainsi ...

Après les reproches de mes parents sur mes difficultés scolaires liées au Football,
il a fallu faire un choix. Je quitte Dos Hermanas après être rentré dans le livre d'or du club pour plusieurs saisons
pleines de buts, de difficultés, mais j'ai beaucoup après sportivement et humainement.

Le FC Seville restera ma passion a vie, et je serais comme tous les gens de cette ville, un abonné au club,
vivant par le football mais en dehors du terrain. C'est avec grande tristesse que je range mes crampons
au placard, sachant qu'il serviront pour des matchs entre amis le week end.



Cependant, mon ancien entraineur Rubén, qui me connait depuis que je suis tout petit, m'a appelé au téléphone,
il a quelque chose à me dire, mais en privé, il veut rien me dire au bout du fil, je dois donc le rejoindre demain,
au café San Antonio, 10h pile.

Il est 10h du matin, je fonce vers le café San Antonio, je me doute que Rubén veut me convaincre
de pas quitter son club, et je le comprend.

Je suis le premier a être arrivé, j'espère qu'il sera à l'heure, en attendant je m'assoie et je commence à
manger ce qu'il y avait sur la table...



Rubén : " Je ne vois que tu ne perd pas de temps, t'es autant affamé que devant les buts "
Alex " Oui coach, j'ai grand faim "
Rubén : " Je ne suis plus ton coach, hélas, mais je ne viens pas pour parler de Dos Hermanas, je sais que
t'a quitté le club pour des problèmes familiaux, et surtout des problèmes scolaires "
Alex : " Oui je dois me concentrer sur mes études, même si je reste un passionné de foot "
Rubén : " Je dois pas te cacher que pendant que tu jouais chez nous j'ai parlé de toi à un ami, et cet ami c'est Fabriciano González,
tu sais qui c'est ? "
Alex : " T'es venu juste pour me présenter ton ami ? "
Rubén : " Et bien pas tout a fait ! Tu vois, mon ami est actuellement l'entraineur du club de Granada CF, ils viennent juste
de remonter en Liga, et il a besoin de jeunes talents espagnols, des produits de l'Andalousie, maintenant que tu a quitté Dos
Hermanas, il te recrutera gratuitement "
Alex : " La Liga est un rêve, arrête de blaguer "
Rubén : " Je ne blague pas, il a besoin de toi, un jeune attaquant qui a le sens du but, il va normalement te contacter rapidement, mais écoute mon conseil, tu dois absolument signer, et partir tenter ta chance là bas, tu restera en Andalousie,
mais tu joueras la Liga, le rêve de tous ces petits gosses ici "
Alex : " Je vais réfléchir, merci pour tout "

Bon, Papa, Maman c'est décidé je quitte le foyer, je suis assez grand pour décider
de mon futur professionnel, et je dois accepter les opportunités qui s'offrent à moi.

Mes parents pensait que j'avais trouvé un travail en tant que salarié... Et bien non.



Je prend l'avion dès demain en direction de Granada, j'ai été contacté par l'entraineur du club et il souhaite
m'engager dans son équipe. Comme tu le sais Papa, ils sont en Liga cette année, je vais commencer par l'équipe
jeune mais j'aurais ma chance en Liga. Je vais préparer ma valise.

Arrivé à Granada la veille, je ne suis pas trop dépaysé, il fait très chaud ici aussi.
J'ai parlé à mon entraineur hier, il m'a dit qu'on devait faire la présentation aujourd'hui, je suis assez
tendu, mais il m'a dit qu'il n'y aurait pas énormément de journalistes, du fait que je ne suis pas connu
et que je n'ai que 17 ans.



Quelques questions classiques, mais c'est surtout mon entraineur qui parle. Je l'écoute attentivement
sous l'oeil des journalistes.



Je vais devoir faire la connaissance de l'équipe, de nom je connais David Cortés, qui est arrivé juste avant moi
en provenance de Hercules, tout comme Noé Pamarot.

Premier match amical et nous recevons les belges du Standard de Liège !
Je suis directement titulaire, mon coach va me tester c'est sûr.



Je découvre pour la première fois le stade rempli de monde, très bonne ambiance pour cet amical.



Au final nous nous imposons 1 à 0 sur un but de A.Cruz, je n'ai pas eu tellement de ballon,
j'ai été remplacé à l'heure de jeu, sans convaincre...

Déplacement à Seville, à Sanchez Pizjuan, je suis tout fou !



Je connais le stade par coeur, depuis mon enfance j'y vais régulièrement, mais cette fois ci je ne suis pas du
côté de Seville, mais je suis l'adversaire, plusieurs personnes du quartier ou j'ai vécu doivent être en train
de m'attendre en tribune, tout comme ma famille.



Je rentre à 10 minutes de la fin, pas vraiment le temps de montrer grand chose, mais j'ai foulé la pelouse de Sanchez Pizjuan
pour la première fois, quelle émotion. Nous menons 0 - 1 depuis la première période, nous avons tenu et nous remportons
cette première journée de championnat, c'est la fête au vestiaire !

Granada CF 2 - 0 Malaga CF
Nous restons dans l'Andalousie, je suis encore remplacent mais je comprend, mes coéquipiers sont très solide
et je ne pense pas avoir leur niveau encore. Mais la fête est au rendez vous après cette 2e victoire !

Rayo Vallecano 1 - 1 Granada CF
Un point de pris chez un autre promus, je joue les 20 dernières minutes sans marquer, mais en contribuant au but
sur une remontée rapide, je ne suis ni passeur, ni buteur mais mon entrée a plu au coach.

Le lendemain, je suis tranquillement en train de me reposer dans ma chambre, devant la télé,
où les meilleurs joueurs de l'UEFA vont être annoncés.

Nous avons reçu Malaga, et gagné 2 - 0, puis un déplacement au Rayo Vallecano, on tient le 1 - 1,
jusqu'au 10 septembre, nous avons fait un très bon début de saison. Cette fois ci c'est le Betis Seville, je suis titulaire
grâce a de bonnes entrées dans les deux matchs précédents, mais toujours aucun but au compteur ...




On était mené 2 - 1, dernière minute (91'), je reçois une très belle passe, je me retourne et je frappe sans réfléchir.
Le ballon fini au fond, je marque mon premier but professionnel, avec une joie immense d'arracher un point !



Une frappe qui bat le gardien a ras du filet !

Je suis plus ou moins titulaire avec Granada, je me suis imposé et j'arrive à sortir de bons matchs,
malgré nos résultats moyens. Je me suis très bien intégré au groupe, papa m’appelle pour me donner des nouvelles de
Seville et de la famille.



Ce soir, dans ma chambre d’hôtel, je vais au lit assez tôt, après une longue journée d'entrainement, j'ai envie de dormir.
Mais demain, c'est le FC Barcelone qu'on reçoit, nous avons rencontré Seville et Malaga en début de saison, mais là
c'est un autre calibre, j'arrête pas de penser a ce match.

Serais-je titulaire ? Comment va t'on gérer le stress ? Quelle sera l'ambiance ? Comment je vais faire ?
J'ai pas réussi à dormir de la nuit.

C'est bon, je suis sur la pelouse, titulaire, la pression monte. Je tremble.



Très impressionnant de ressentir le jeu du Barça sur la pelouse, nous avons quand même fait 0 - 0, gros boulot défensif,
mais devant j'ai souvent été bloqué par une défense impressionnante, je vois bien que je n'ai pas encore le niveau pour faire
la différence.

Bientôt Noel, je vais pouvoir rentrer à Seville le temps de la trève hivernale, mais
je vais quitter Grenade avec du regret, car sur cette première moitié de saison, après être parti à fond avec
2 victoires, on patine...



Je réussi a marquer plusieurs buts, parfois décisifs, parfois inutiles puisque nous perdons de nombreux matchs.
C'est pas facile, mais le groupe reste soudé, et le capitaine Manuel Lucena me fait confiance, il me donne quelques
conseil pour continuer à travailler.

En effet le coach choisi a chaque fois de jouer avec seul attaquant en pointe, un système de jeu plutôt pour un
attaquant pivot d'1m90, moi je suis un petit gabarit qui aime courir, décrocher, .. Mais si je décroche, il y a qui devant ?

C'est le mercato hivernal, déjà la moitié de saison, j'ai marqué 4 buts, mais je m'attend pas à
avoir des offres d'autres clubs.



La seule chose qui changera pour la seconde moitié de saison, ce sera mon agent, mon ancien agent était allemand et
a du quitter l'Espagne pour s'occuper de plusieurs joueurs en Bundesliga. Il était là pour m'apprendre les bases avant de repartir.
Il m'a transmis à un collègue portugais, il est basé à Granada depuis plusieurs années, il va donc gérer mes finances et mon contrat
pendant quelque temps.

Les matchs passent et je suis maintenant un titulaire indiscutable, je joue tous les matchs,
mais je marque peu en vue de la stratégie d'équipe.



Lors du match contre Getafe, je reçoit un violent choc qui me laisse à terre, impossible me le relever, le soigneur arrive et
met sa bombe magique :
"Dégage avec ta bombe à moustique, ça ne marchera pas je suis blessé, j'ai mal !"

Alex Benito est remplacé, et ratera 2 à 3 semaines d'entrainement et de match. Cette entorse est sa première blessure
professionnelle. Il rejoint le français Noé Pamarot lui aussi à l'infirmerie pour un nez cassé.

La saison passe et j'ai du mal à revenir titulaire, je suis considéré comme un jeune joueur
prometteur mais qui ne tiens pas en place à son poste, le suisse Geijo tient le poste d'attaquant.



J'aurais aimé faire un match avec lui, mais l'entraineur s'obstine avec son système à un seul attaquant, nous sommes
actuellement 17e, je suis le meilleur buteur du club avec 5 buts, ma première saison en Liga est dure.